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Quand l’ego veut imposer la direction

Quand l’ego veut imposer la direction

Eh oui! il est toujours bien enraciné dans notre société. Il ne se repose jamais. Il se multiplie sans relâche, pire que le COVID. Pire que le cancer ou d’autres maladies majeures. Il n’est pas classé dans une hiérarchie. Il n’a pas de statut social. Il n’est pas issu d’une génération spécifique. Il porte différents noms :

  • L’ego trip
  • L’ego spirituel
  • L’ego surdimensionné
  • Testostérone de l’ego
  • L’ego gonflé

Quelle que soit la désignation que vous lui donnez, l’ego demeure la maladie la plus sérieuse de tous les temps, et peu de personnes semblent s’y consacrer.

Voici un extrait de mon dernier livre : Un road trip avec soi. Pour le plaisir d’explorer nos routes intérieures. Édition au Carré.

« Oubliez l’idée de le faire disparaître, c’est impossible et ce n’est pas souhaitable non plus. Vous en aurez toujours besoin, car votre survie peut en dépendre; en cas de crise, de danger, il devient votre ami, votre soutien, il vous aide à vous sortir d’une situation menaçante, tant physiquement qu’émotionnellement. Mais êtes-vous si souvent en danger? En tout cas, pour la grande majorité d’entre nous, la réponse est non. Certes, vous pouvez vivre un passage difficile, mais d’ordinaire, il s’agit d’une situation ponctuelle et rien ne justifie la mobilisation de votre ego, au point de lui donner toute la place et de reléguer votre être profond aux oubliettes.

L’ego se manifeste, si vous n’y prenez garde, quand vos peurs, vos insécurités, vos craintes et vos croyances limitantes vous dominent. Et son but ultime, c’est de vous séparer de vous-même et de vous mener au gouffre de l’abandon de soi. Les réactions de l’ego sont, en général, la fuite, l’attaque et le désengagement, qui vous feront prendre des sentiers non balisés. Par exemple, les tentatives de fuite s’exprimeront à travers de petites phrases comme celles-ci : “Je suis ainsi fait”, “Je suis comme mes parents”, “Pourquoi changer, de toute façon je vais souffrir” ou encore “Qu’ils me prennent comme je suis”. L’agressivité se traduira quant à elle avec des mots et des gestes qui meurtrissent, vous et les personnes que vous côtoyez. Enfin, ne croyant plus en vous-même, vous baisserez les bras et vous vous dirigerez sur la voie du désengagement de soi. »

Nous portons notre ego comme une cible sur nous

Comme toute cible, plus elle est grande, plus elle est susceptible d’être attaquée. De cette manière, un ego surdimensionné permet aux autres de profiter plus facilement de vous. En raison du fait que votre ego a besoin d’une attention positive et constante. Attention ! Si jamais vous vous sentez abandonné, rejeté ou mal aimé, vous pourriez finir par devenir la pire version de vous-même.

C’est ainsi que nous devenons la proie de nos propres besoins tels que :

  • L’avidité;
  • La jalousie, la convoitise;
  • La volonté d’avoir le contrôle sur tout;
  • Le sentiment de supériorité en étant imbu de vous-même (vous avez raison, les autres ont tort);
  • L’impatience, l’irritabilité et la colère;
  • La difficulté à accepter la critique;
  • La procrastination;
  • Une préférence pour la gratification rapide au lieu d’apprécier la route de l’évolution.

Ce que vous devez retenir, c’est que l’ego croit fermement être le maître de votre existence, alors qu’en réalité, votre Soi est toujours votre vrai guide.

Cela demande de l’altruisme, de la réflexion et du courage.

C’est la raison pour laquelle, pour rendre l’harmonisation de l’ego et du Soi plus facile et y trouver du plaisir, je vous encourage à adopter une attitude positive d’auto-observation.

À vos crayons…

Profitez pleinement de chaque instant. Amusez-vous. Partagez des anecdotes avec votre ego. Taquinez-le dans vos écrits tous les jours et faites une relecture chaque semaine. De cette manière, vous pourrez l’identifier plus rapidement et lui accorder moins d’importance dans votre vie.

Bonne pratique!

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